Un coup parfait. Réélu dimanche 24 février pour quatre ans à la tête de la Fédération française de cyclisme, David Lappartient a récidivé une semaine plus tard. Mais en grimpant, dans l’intervalle, une poignée de marches supplémentaires. A 39 ans, le Breton a été élu, dimanche 3 mars, à la présidence de l’Union européenne de cyclisme (UEC).
Pour la première fois depuis la création de l’institution continentale, 23 ans plus tôt, deux candidats briguaient le fauteuil présidentiel, laissé vacant par le Polonais Wojciech Walkiewicz : David Lappartient et Andreï Tchmil, 50 ans, l’ancien numéro un mondial, actuel président de la Fédération moldave. Pour les départager, 46 des 48 pays membres de l’UEC avaient délégué un ou plusieurs représentants à Paris, au siège du Comité national olympique et sportif français.
Le scrutin s’annonçait indécis. Il ne l’a pas été. David Lappartient a recueilli 34 voix, soit près de 74% des suffrages, contre 12 à Andreï Tchmil. Un succès qui permet également au dirigeant français d’intégrer l’Union cycliste internationale (UCI) comme membre de droit.
Fraîchement élu, David Lappartient a dressé les grandes lignes de son programme. En tête de liste, la volonté de placer les fédérations nationales au cœur du développement du cyclisme, y compris le secteur professionnel, la mise en place d’une véritable solidarité entre grandes et moins grandes fédérations, enfin l’ambition de favoriser l’accès aux services et équipements à toutes les fédérations européennes. Surtout, le nouveau président de l’UEC entend être force de propositions auprès de l’UCI. Un souhait qu’il n’aura pas à répéter face au patron de l’institution suprême du cyclisme : Pat McQuaid, son président, figurait en effet dans l’assistance, dimanche 3 mars, lors de l’Assemblée générale élective de l’UEC.