A six ans de l’évènement, la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2019 attire déjà les convoitises. Après le Kenya, la République du Congo et la Zambie, l’Algérie vient de se placer sur la liste de départ des pays candidats à son organisation. Mohamed Rouraoua, le président de la Fédération algérienne de football, l’avait annoncé le 29 décembre dernier lors d’une conférence de presse au centre technique national de Sidi Moussa, à Alger : « Je me suis mis d’accord avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, pour présenter la candidature de l’Algérie à l’organisation de la CAN 2019. » La confirmation officielle nous a été donnée : un dossier de candidature sera déposé auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF) dans les semaines à venir.
L’Algérie n’a accueilli qu’une seule fois la Coupe d’Afrique des Nations, en 1990, une édition qu’elle avait remportée face au Nigéria en finale. Elle pourrait donc de nouveau être l’hôte de la plus prestigieuse des compétitions africaines. Et elle veut, pour cela, s’en donner les moyens.
Plusieurs stades sont en construction à travers le pays, dont deux à Alger, la capitale. Un vaste chantier qui vient renforcer un dossier déjà solide. Le budget et les infrastructures existantes répondent en effet aux critères de la CAF et de la FIFA.
Seul bémol : les éditions 2015 et 2017 de la CAN seront respectivement jouées au Maroc et en Lybie. Attribuer trois Coupes d’Afrique des Nations consécutives dans une même région du continent n’est pas une décision courante. Un handicap d’autant plus sérieux que les trois rivaux de l’Algérie, Kenya, République Démocratique du Congo et Zambie, n’ont jamais accueilli la compétition.