L’actualité du mouvement sportif international a connu peu de répit et de temps mort au cours de l’année 2013. Elections, candidatures, événements, polémiques… FrancsJeux a fait le tri dans un lot particulièrement fourni. Et sorti du chapeau le top 10 des hommes, femmes, sports, pays ou institutions qui ont fait, pour nous, l’année 2013.
N°2: Tokyo 2020
Son année FrancsJeux 2013 – La course à trois entre Tokyo, Istanbul et Madrid pour l’obtention des Jeux d’été de 2020 semblait indécise. Jusqu’au dernier moment, même les mieux informés se refusaient à parier sur l’issue du vote de l’Assemblée générale du CIO. En réalité, le scrutin n’a laissé aucune place au doute. Le 7 septembre, à Buenos Aires, La capitale japonaise l’a emporté par 60 voix contre 36 à Istanbul, Madrid ayant été écartée au premier tour. La menace nucléaire et l’ombre de Fukushima n’ont pas effrayé les membres du CIO. Ils ont fait confiance au dossier asiatique, jugé le plus compact, le plus sûr économiquement et le plus proche des valeurs olympiques. Pour l’occasion, la princesse Hisako Norihito avait fait le voyage vers Buenos aires, où elle a réservé à l’Assemblée générale du CIO l’une de ses rares interventions publiques hors du Japon. Battue par Rio pour les Jeux de 2016, Tokyo a réussi une campagne de candidature quasi parfaite, jouant à fond sur son image de stabilité et de tradition, et promettant au CIO des Jeux d’été où les athlètes auraient le premier rôle.
Ce qui l’attend en 2014 – A six ans de l’événement, le comité d’organisation de Tokyo 2020 n’en est pas encore à occuper l’actualité. Mais, fidèles à leur réputation de sérieux, les Japonais ne se laisseront pas dépasser par le temps. Ils ont profité de la première semaine de l’année pour inaugurer un nouveau bureau, dédié par les autorités de Tokyo à la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de 2020. Le comité d’organisation, lui, sera officiellement créé à la fin du mois de février 2014. En fin d’année passée, l’annonce d’une réduction de la taille du futur stade olympique, pour des raisons budgétaires, a jeté un certain trouble. Mais le CIO a rassuré tout le monde. John Coates, le patron de la commission de coordination des Jeux de 2020, l’a expliqué à FrancsJeux: « Nous soutiendrons toujours une ville qui chercherait à réduire les coûts des Jeux, sous réserve bien sûr que ces économies n’entravent pas la qualité des installations. » Avec Tokyo, le CIO peut dormir sur ses deux oreilles.