L’actualité du mouvement sportif international a connu peu de répit et de temps mort au cours de l’année 2013. Elections, candidatures, événements, polémiques… FrancsJeux a fait le tri dans un lot particulièrement fourni. Et sorti du chapeau le top 10 des hommes, femmes, sports, pays ou institutions qui ont fait, pour nous, l’année 2013.
N°1: Thomas Bach
Son année FrancsJeux 2013 – Sans aucun doute possible, l’homme de l’année 2013. Le champion olympique d’escrime, médaillé d’or au fleuret par équipes en 1976, a décroché le pompon en étant élu à la présidence du CIO, le 10 septembre dernier à Buenos Aires. L’avocat allemand était annoncé favori depuis longtemps. Depuis toujours, pourrait-on dire, tant son parcours au sein de l’institution olympique semblait le destiner à en prendre un jour les commandes. Mais l’opposition était de poids, dans la course à la succession du Belge Jacques Rogge, avec un contingent de cinq autres candidats: Denis Oswald, Sergueï Bubka, CK Wu, Richard Carrion et Ng Ser Miang. Et, scénario presque écrit d’avance, plusieurs « affaires » ont été ressorties des placards lors des dernières semaines avant l’élection, rappelant sur fond de polémique ses activités d’avocat pour plusieurs partenaires des Jeux (Adidas, Siemens) et au Moyen-Orient. Mais le scrutin n’a laissé aucune place au doute: Thomas Bach a obtenu la majorité absolue dès le deuxième tour. Depuis, l’Allemand a déjà imprimé sa marque sur le CIO, en annonçant un vent de réformes sans précédent. En décembre, il a rassemblé sa garde rapprochée pour un séminaire à Montreux. Avec un objectif: moderniser au plus vite l’institution olympique.
Ce qui l’attend en 2014 – Les douze prochains moins s’annoncent chargés pour Thomas Bach. Le président du CIO devra d’abord prendre part aux Jeux d’hiver à Sotchi, un événement où sa capacité à gérer les possibles affaires (sécurité, droits de l’homme…) sera très observée par les médias du monde entier. Il devra aussi présider, pour la première fois, une session plénière du CIO, du 5 au 7 février à Sotchi, en préambule des Jeux. Surtout, Thomas Bach devra concrétiser en 2014 ses projets de réformes du mouvement olympique, concernant notamment le programme des Jeux et le processus de sélection des villes candidates. Après le temps des idées, donc, celui des actes.