L’Afrique présentera-t-elle une candidature aux Jeux d’été de 2024? Ou attendra-t-elle quatre ans plus tard? Un pays africain se lancera-t-il dans l’aventure de postuler aux Jeux olympiques de la Jeunesse? Ces questions, et bien d’autres, seront discutées et débattues à l’occasion de la 8ème édition de la Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA), organisée du 1er au 3 mai 2014 à Sal, sur l’Ile du Cap Vert.
Deux thèmes domineront les conférences de la CISA version 2014: sport et tourisme, et comment se positionner pour attirer et organiser de grands événements en Afrique. Il y sera également question, pour les intervenants, de réfléchir à un nouveau modèle de business du tourisme sportif, de se pencher sur la question des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ), un rendez-vous à coup sûr à la portée d’un pays africain, de débattre de la réponse de l’Afrique à la révision du Code mondial antidopage, ou encore de découvrir les détails des Jeux Africains 2015 au Congo, où sera célébré lé cinquantième anniversaire de l’événement continental.
Pour en parler, le CISA a rassemblé les voix les plus écoutées du sport africain. Un parterre de personnalités parmi lesquelles trois membres du CIO: l’Ivoirien Lassana Palenfo, président de l’ACNOA, le Sud-Africain Sam Ramsamy, confirmé par Thomas Bach à la tête de la commission du sport pour tous (et premier militant d’une candidature de Durban aux Jeux d’été de 2024), et la Gambienne Beatrice Allen. A noter, également, la présence de Léon Alfred Opimbat, le ministre des Sports du Congo, de Rodney Swigelaar, directeur Afrique de l’Agence mondiale antidopage, de l’Egyptien Ahmed Nasser, président de la Confédération africaine de triathlon, et de Robert Bayigamba, président du CNO du Rwanda . Enfin, la venue du Français Antoine Goetschy, responsable de la coordination des Jeux olympiques de la Jeunesse au sein du CIO, devrait apporter un éclairage sur cette compétition, pour laquelle le continent africain pourrait postuler à l’organisation de l’édition 2022.
Photo: ACNOA