A un peu plus d’un mois de l’ouverture, les organisateurs des premiers Jeux Européens, prévus à Bakou du 12 au 28 juin 2015, ont déjà assuré l’essentiel sur l’un des défis les plus coriaces de l’événement: sa couverture télévisée. Rien n’était gagné d’avance, pour une manifestation sportive continentale nouvelle dans le calendrier international, placée au coeur d’un mois de juin déjà bien rempli. Mais les comptes sont bons. Simon Clegg, le patron du comité d’organisation (BEGOC), présente ses chiffres: « Nos accords de diffusion en Europe nous permettent dès maintenant une couverture des Jeux Européens dans plus de 225 millions de foyers européens. Au total, nous toucherons 75% du marché dans les 32 pays annoncés à ce jour. Avec les autres accords signés hors du continent, nous pouvons garantir que l’événement bénéficiera d’une audience globale sur toute la planète. »
Performance respectable: l’équipe d’organisation a réussi à signer des accords de diffusion en Chine, aux Etats-Unis, en Inde, en Amérique Latine, en Afrique du Nord et dans plusieurs pays du Golfe. Dans l’essentiel des cas, ces accords prévoient une couverture quotidienne des Jeux Européens, en direct et/ou sous la forme d’une émission regroupant les temps forts de la journée. Une couverture télévisée étendue le plus souvent aux plate-formes numériques des diffuseurs.
Les derniers accords signés concernent les Pays-Bas (NOS TV), la République Tchèque (Czech TV et DIGI Sport), la Lituanie (TV6), l’Autriche (ORF), le Turkménistan et l’Ouzbékistan (Setanta Sports Eurasie). En Grande-Bretagne, l’un des marchés prioritaires des organisateurs, les Jeux Européens seront diffusés par le groupe BT Sport. En France, où la délégation d’athlètes devrait être l’une des plus importantes de la compétition, ils sont accessibles sur l’Equipe 21, la chaîne sportive gratuite du groupe Amaury Médias, accessible sur la TNT.