Les ennuis continuent pour la lutte antidopage française. Initialement suspendu à titre provisoire par l’AMA, le laboratoire de Châtenay-Malabry est désormais sanctionné pour une période de 6 mois.
L’annonce en a été faite par l’agence mondiale antidopage via un communiqué. Le document précise: « Cette suspension a été imposée à la suite de problèmes liés aux analyses dont le laboratoire a lui-même fait part à l’AMA et qui, le 24 septembre, ont entraîné sa suspension provisoire. Depuis le 24 septembre, des procédures disciplinaires ont été menées par un comité disciplinaire indépendant chargé de faire des recommandations au président du Comité exécutif de l’AMA sur le statut de l’accréditation du laboratoire par l’AMA, ce qui est maintenant fait. »
Pour rappel, un échantillon prélevé sur un culturiste était à l’origine du dysfonctionnement. Il était tellement chargé en stéroïdes que le robot utilisé pour son analyse en avait été déréglé.
La suspension du laboratoire de Châtenay-Malabry est entrée en vigueur le 31 octobre. Elle l’empêche de mener la moindre activité antidopage. Mais l’établissement situé en banlieue parisienne dispose de 21 jours pour faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Sa suspension pourra être levée avant six mois si le laboratoire répond correctement aux exigences du comité disciplinaire de l’AMA. Un audit du laboratoire française sera mené, sans doute dans le courant du mois de décembre. Un préalable à une éventuelle levée de sa suspension.