L’affaire est inédite. Aux Jeux de PyeongChang, deux spécialistes sud-coréennes de patinage de vitesse sont devenues depuis le début de la semaine la cible de toutes les critiques. Une pétition réclame leur exclusion des Jeux. Le pays tout entier semble souhaiter leur renvoi dans les oubliettes de l’histoire.
Les faits, d’abord. Lundi soir, le relais féminin de la Corée du Sud affronte les Pays-Bas en quart-de-finale de l’épreuve de poursuite sur 500 m, disputée à l’ovale de Gangneung, l’immense enceinte de patinage de vitesse. Le trio asiatique est composé de
En début de course, tout roule à merveille. Mais, très vite, l’une des trois patineuses flanche.
Sur le moment, le public peine à comprendre. Mais la suite dérape encore plus. Les images de la télévision montrent clairement
En Corée du Sud, l’affaire du patinage de vitesse n’a pas tardé à tourner au débat public. Une pétition a été ouverte sur le site officiel du gouvernement. Elle a déjà dépassé les 450.000 signataires, le score le plus élevé enregistré depuis la mise en ligne du service, six mois plus tôt. Les internautes réclament l’exclusion des deux patineuses. Ils invoquent une « honte pour le pays ». Ils pointent du doigt l’irrespect des valeurs olympiques.
Face à la « crise », l’entraîneur en chef de l’équipe sud-coréenne de patinage de vitesse a convoqué en urgence, mardi soir, une conférence de presse. Les trois patineuses y étaient attendues. Une seule,
A l’évidence, ses excuses n’ont pas éteint la controverse. L’un de ses sponsors, la marque NEPA, a annoncé via un communiqué sa décision de ne pas renouveler son partenariat avec