C’est fait. Enfin presque. La loi olympique pour les Jeux de Paris 2024, rendue obligatoire par le cahier des charges imposée par le CIO aux villes-hôtes, a franchi mardi 20 février une nouvelle étape. Elle est proche du but.
Après avoir été adoptée par l’Assemblée nationale, puis par le Sénat au mois de janvier, elle est passée entre les mains expertes d’une commission mixte paritaire (CMP), composée de représentants des deux chambres. Une formalité, certes, mais toujours incertaine.
Au terme des discussions, la commission mixte a repris les principales propositions du Sénat, dont la simplification des procédures de mise en accessibilité des métros francilien et marseillais, l’assainissement de la Seine, la protection de la marque olympique et paralympique, ou encore l’amélioration des procédures de participation du public en amont des Jeux.
Détail tout sauf anecdotique: les parlementaires ont ajouté ont tenu à ajouter un article à la loi olympique. Il prévoit la présence d’un député et d’un sénateur au sein des commissions d’éthique et des rémunérations du COJO. Ils auront un rôle « consultatif ». Un ajout justifié par l’exigence de transparence d’un comité d’organisation pourtant financé à 99% par des fonds privés.
Commentaire de Philippe Bas, le président de la commission: « Le Parlement a donné au comité d’organisation les moyens de réussir l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, notamment en accélérant et en simplifiant les procédures de construction des sites de compétition et des infrastructures. La France a maintenant six ans et demi pour être au rendez-vous des Jeux. » Au boulot, donc.
Le texte de la CMP sera examiné en séance publique le 14 mars à l’Assemblée, puis le lendemain au Sénat.