La mixité est en marche dans l’univers olympique. Elle ne reculera plus. La commission exécutive du CIO a validé, jeudi 18 juillet à Lausanne, le programme des Jeux d’hiver de Pékin en 2022. Il s’annonce le plus féminin de l’histoire.
Pas moins de sept nouvelles épreuves font leur entrée dans la place : le bobsleigh monoplace féminin, le big air hommes et femmes, le relais mixte en short track, plus trois épreuves par équipes mixtes en saut à ski, snowboard cross et ski acrobatique. Le CIO a également décidé de porter à 10 équipes le format du tournoi de hockey sur glace féminin, contre seulement 8 aux Jeux de PyeongChang.
Résultat arithmétique logique : le nombre d’athlètes féminines augmente encore, mais sans pour autant atteindre le parfait équilibre. Elles représenteront 45,44% des effectifs aux Jeux d’hiver de Pékin 2022, contre un peu plus de 41% en février dernier à PyeongChang, soit une présence féminine plus forte de 103 athlètes.
Avec ces ajouts, le CIO se rapproche peu à peu d’une parité totale, inscrite dans les résolutions de l’Agenda 2020. Elle sera atteinte pour la version estivale aux Jeux de Tokyo 2020. Il concrétise également sa volonté d’utiliser les Jeux de la Jeunesse comme un laboratoire pour les épreuves nouvelles. Le bobsleigh monoplace et le relais mixte en short track ont été testés aux JOJ de Lillehammer en 2016.
Grand perdant de l’affaire : le biathlon. La discipline laisse échapper 20 places par rapport aux Jeux de PyeongChang. Une sanction contre sa fédération internationale, l’IBU, aux prises depuis quelques mois avec une sérieuse affaire de corruption ? Le CIO affirme que non. Le nouveau programme de la discipline serait seulement le reflet d’une volonté de rééquilibrage, après la hausse du nombre d’athlètes aux derniers Jeux d’hiver.