Patience, patience. L’attente devrait bientôt prendre fin pour les athlètes, les officiels, l’encadrement des équipes et les médias, censés faire le voyage à Tokyo, l’an prochain, pour participer aux Jeux d’été. Selon plusieurs sources, le comité d’organisation et les autorités japonaises lèveront la semaine prochaine un coin du voile sur les mesures sanitaires imposées aux personnes accréditées.
L’annonce est prévue pour mercredi 2 décembre. Elle sera partielle. Un « point d’étape à mi-parcours », à en croire les mieux informés. Une première série de mesures sanitaires destinées à éviter une propagation du virus, notamment au village olympique. Mais elle pourrait bien préfigurer ce qui attendra les futurs participants, l’an prochain à Tokyo.
Selon Kyodo News, ce « point d’étape » a été détaillé au début du mois par le comité d’organisation des Jeux à l’occasion d’une réunion en mode virtuel avec le CIO et l’IPC.
Première mesure, la moins inattendue : le port du masque. Il sera obligatoire en toutes circonstances, sauf pendant les épreuves, au cours des entraînements et à l’occasion des repas. Pas vraiment un scoop. Mais, précision : les écrans faciaux ne seront pas considérés comme un substitut aux masques.
Autre précaution : la distanciation sociale. Les Japonais entendent la rendre obligatoire, autant qu’il pourra être possible de le faire dans un événement de la dimension des Jeux. Une distance de deux mètres sera imposée à l’extérieur, notamment dans les files d’attente.
Les Japonais estiment que le seul port du masque ne sera pas suffisant pour éviter les risques de contamination. Il devra être accompagné du respect des gestes barrières et de la distanciation sociale, au moins un mètre, idéalement deux.
Le comité d’organisation a également sorti de son chapeau un concept jusque-là peu connu, la règle dite des « 3Cs ». En anglais, « closed spaces, crowded places et close-contact settings ». Traduisez, espaces fermés, lieux très fréquentés et espaces de contacts très rapprochés. Les Japonais vont tout faire pour les rayer du dispositif, ou au moins les aménager afin d’en réduire les risques sanitaires.
Il est ansi prévu de ventiler au moins une fois toutes les 30 minutes les sites intérieurs fermés.
Au village olympique, la vie quotidienne des délégations s’annonce très fortement perturbée par les mesures préparées par les organisateurs. Les athlètes et leur encadrement ne seront pas autorisés à rester plus de 30 minutes à la cafétéria pour le petit-déjeuner. Mais il sera possible de rester une heure au moment du déjeuner et du dîner.
Enfin, les Japonais ont prévu d’équiper les smartphones des résidents du village d’une application leur permettant de consulter à distance les menus quotidiens. Ils pourront ainsi faire leur choix à l’avance. L’attente devant les plats en sera d’autant réduite. Et chacun pourra respecter le temps imparti pour les pauses repas.