Semaine importante dans la préparation des Jeux de Tokyo. Alors que l’état d’urgence est entré en vigueur pour la troisième fois dans la capitale japonaise, dimanche 25 avril, une réunion au sommet est prévue dans les prochains jours, sans doute dès mercredi 28 avril. Elle doit rassembler le comité d’organisation, le gouvernement central, les autorités de Tokyo, le CIO et l’IPC. A l’ordre du jour, toujours le même sujet : les mesures sanitaires envisagées pour lutter contre la propagation du coronavirus.
En parallèle, les organisateurs ont prévu de publier, également cette semaine, la deuxième version des « playbooks », ces guides pratiques à l’usage des participants aux Jeux (athlètes, officiels, comités nationaux olympiques, médias et diffuseurs). Leur mise en ligne se fera en deux temps, mercredi 28 puis vendredi 30 avril.
Nul besoin de savoir lire dans les lignes de la main pour le deviner : cette deuxième version ne prévoira pas le moindre assouplissement dans le protocole sanitaire préparé par les organisateurs japonais. Elle devrait même proposer un durcissement des règles.
Selon des sources proches du dossier, citées par Kyodo News, le gouvernement japonais aurait pris la décision de demander aux athlètes et aux autres participants accrédités (encadrement, officiels, médias…) venus de l’étranger de présenter deux tests négatifs au COVID-19 avant leur départ pour le Japon.
Dans la première version du « playbook », il était prévu d’exiger un seul test, subi dans les 72 heures précédant le départ pour le Japon. Mais la nouvelle vague de la pandémie, et l’apparition des variants, ont conduit les autorités japonaises à revoir leurs plans. Désormais, il faudra présenter deux tests effectués dans les quatre jours (96 heures) avant de monter dans l’avion.
Selon les mêmes sources, les participants aux Jeux seront une nouvelle fois testés dès leur arrivée sur le sol japonais, avant même de quitter l’aéroport.
Une fois sur place, les tests anti-COVID sur les athlètes seront multipliés. Ils ne seront plus effectués tous les quatre jours, comme prévu initialement, mais à un rythme quotidien. Cette mesure sanitaire restera effective pendant les 14 premiers jours de leur séjour à Tokyo, soit le temps d’une quarantaine, période pendant laquelle les compétiteurs verront leurs déplacements limités aux trajets entre le village et les sites d’entraînement et de compétition.
Les autres personnes accréditées, dont les officiels du CIO, des comités nationaux olympiques et des fédérations internationales, mais également les représentants des médias, seront testées quotidiennement pendant les trois premiers jours de leur présence au Japon.
Par la suite, ils seront contrôlés à un rythme allégé, tous les quatre ou sept jours, selon leur niveau de contact avec les athlètes. Une forme de quarantaine, pour eux aussi, assez stricte pour éviter les contacts avec le public (il ne leur sera pas autorisé d’emprunter les transports publics), mais suffisamment souple pour leur permettre de travailler à peu près normalement dès leur arrivée aux Jeux.