La fin d’une longue attente ? Sans doute. Selon les médias italiens, le nom du directeur général du comité d’organisation des Jeux d’hiver de Milan-Cortina 2026 devrait être connu dans la journée. Ou, au plus tard, d’ici la fin de la semaine.
Surprise, le futur numéro 2 du projet italien n’a jamais figuré dans la longue liste des noms cités ou évoqués au cours des dernières semaines. L’élu serait Andrea Varnier (photo ci-dessus), 58 ans, actuel actuel directeur général de la société Costa Edutainment Spa, une filiale du groupe Costa en charge de la gestion des principaux aquariums et parcs d’attractions en Italie.
Dans un passé récent, le natif de Vérone a notamment dirigé Filmmaster Productions, une société de production vidéo basée à Rome, connue pour avoir travaillé sur des cérémonies olympiques et des relais de la flamme. En 2020, il a également fait un passage au sein de la société Richard Attias & Associates.
Son nom serait enfin sorti du chapeau du nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Andrea Abodi. Il l’aurait même déjà dévoilé aux membres de la Fondation Milan-Cortina 2026. Mais la décision finale appartient à la Première ministre, Giorgia Meloni, censée procéder formellement à sa nomination. Elle est attendue ce mercredi 9 novembre.
Andrea Varnier prendra place dans le bureau laissé vacant depuis le mois d’août dernier par Vincenzo Novari, l’ancien directeur général, poussé vers la sortie au moment de la reprise en mains du dossier Milan-Cortina 2026 par les autorités politiques.
Au cours des dernières semaines, les noms se sont succédés dans les médias pour le poste de directeur général. Michele Uva, le directeur du football et de la RSE à l’UEFA, a été cité. Paolo Scaroni, le président du Milan AC, a également été évoqué.
Plus récemment, deux autres présumés favoris ont alimenté la rumeur : Letizia Moratti, l’ancienne maire de Milan, et Alessandro Araimo, le directeur pour l’Europe du Sud du groupe américain Discovery.
A en croire Andrea Abodi, le profil d’Andrea Varnier se serait imposé, par son expérience olympique – il a travaillé aux Jeux d’hiver de Turin en 2006 comme directeur de l’image et des événements, avant de devenir consultant pour le CIO sur la planification des Jeux et des cérémonies – et une certaine neutralité politique. Le ministre italien l’a expliqué en début de semaine : « J’ai essayé d’identifier un profil qui ne soit pas le meilleur dans l’absolu, mais le meilleur pour ce poste dans le contexte du moment, car l’événement olympique nécessite une connaissance approfondie. »
Autre nouvelle en provenance d’Italie, elle aussi susceptible de donner un coup d’accélérateur à la préparation des Jeux d’hiver en 2026 : les autorités de la région du Trentin ont donné leur feu vert à la construction d’un toit au-dessus de l’anneau de patinage de vitesse de Baselga di Piné, une commune de 5.000 âmes située à une dizaine de kilomètres de Trente.
La question de l’anneau de vitesse n’était toujours pas définitivement réglée par le comité d’organisation. Il avait même été envisagé de délocaliser les épreuves à la patinoire couverte de Turin.
Avec cette construction, dont le coût est annoncé à 50 millions d’euros, les organisateurs s’enlèvent une épine du pied. Ils peuvent désormais répondre aux exigences de la Fédération internationale de patinage (ISU) d’un équipement couvert. Surtout, ils restent dans les clous de leur budget.
Le coût des travaux ne sera pas imputé à Milan-Cortina 2026, la ville de Baselga di Piné en prenant la totalité à sa charge dans le cadre d’un plan de modernisation de l’anneau de glace, utilisé pour les championnats du monde en 1995.
La conception du toit sera pilotée par un architecte italien, Alessandro Zoppini, déjà aux manettes du site de patinage de vitesse des Jeux d’hiver de Turin 2006, Sotchi 2014 et PyeongChang 2018.