La formule est facile. Le COJO Paris 2024 ne s’en est pas privé. A compter de ce 30 mai, et jusqu’à l’ouverture des Jeux olympiques (26 juillet au 11 août), le jeudi, c’est billetterie.
Le comité d’organisation a expliqué lors d’un point presse en ligne sa décision de mettre en vente chaque semaine jusqu’à l’ouverture, tous les jeudis à 10 heures tapantes, un lot fourni de nouveaux billets pour les épreuves olympiques. Ils proviennent du « plan de contingence » du COJO, ces centaines de milliers de places conservées bien au chaud pour les caméras de télévision, la logistique technique et les parties prenantes du mouvement olympique.
Pour cette première levée, ce jeudi 30 mai, le panier compte 40.000 billets, dont les trois quarts pour des sessions annoncées sold-out. Exemples : les matchs de l’équipe de France de rugby à 7 à partir de 90 euros, plusieurs finales d’athlétisme, dont le 10.000 m hommes (85 euros), du beach volley (24 euros), de la gymnastique, de la lutte, de la boxe, du basket-ball (France-Canada féminin à partir de 50 euros), des sports urbains (skateboard, BMX freestyle, basket 3×3).
Précision : ces nouveaux billets, accessibles sur le site officiel, ne feront pas l’objet d’une mention spéciale ou d’un positionnement particulier sur la plateforme de vente des places. Ils seront noyés dans la masse. Et ils entrent dans le quota de 30 billets maximum par personne.
Le COJO Paris 2024 l’a reconnu : des places pour les cérémonies d’ouverture et de clôture seront également proposées à l’occasion de ces jeudis de la billetterie. Mais, patience, elles arriveront dans un deuxième temps. Au mois de juin, sans doute. « Et en petite quantité, il faudra faire vite », prévient Paris 2024, soulignant que les billets « relâchés » lors des précédentes phases de la billetterie sont toujours partis en quelques heures, voire parfois en une poignée de minutes.
Prudent dans ses annonces, le COJO n’a pas dévoilé le nombre exact de places qui seront ainsi proposées à un rythme hebdomadaire. Mais Michaël Aloïsio, le directeur général délégué, a expliqué que 8,3 millions de billets avaient trouvé preneurs, sur un total de 10 millions de places à vendre. Il en resterait donc 1,7 million, dont environ un million pour le football, masculin et féminin. Le calcul est facile.
Autre option pour les candidats acheteurs : la plateforme de revente des places. Elle a ouvert le 15 mai. Michaël Aloïsio l’assure : « Techniquement, tout se passe bien. Plusieurs dizaines de milliers de places ont déjà été échangées. Les gens sont contents. »
Parmi les sésames qui ont changé de mains depuis son ouverture, des sessions d’équitation à Versailles, du judo à l’Arena Champs de Mars, ou encore le premier match de l’équipe de France masculine de basket-ball, samedi 27 juillet à Lille, contre le vainqueur encore inconnu d’un tournoi de qualification olympique.