Le timing aurait pu tomber plus juste. Mais peu importe, l’essentiel est ailleurs. A 49 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Paris affiche depuis très tôt ce vendredi matin les cinq anneaux olympiques. Comme une évidence, ils ont été accrochés sur la Tour Eiffel, face à la Seine.
Entamée depuis deux ans par une longue réflexion entre le COJO Paris 2024, la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE) et ArcelorMittal, l’entreprise française partenaire du comité d’organisation, l’opération a été précédée par une phase de production de huit mois. L’installation, elle, a été bouclée en une nuit. Moins de deux heures pour la pose, puis un patient travail de connexions, tests et vérifications.
Le résultat en impose. Les cinq anneaux, d’un diamètre de 9 m chacun, se dressent entre les premier et deuxième étages du monument, à environ 70 m du sol. L’ensemble affiche des dimensions hors normes : 29 m de large, 13 m de haut. Poids total : une trentaine de tonnes.
« Ils vont flotter dans l’air », image Pierre Engel, le responsable du projet chez ArcelorMittal, pour expliquer que les structures d’attaches ont été voulues les plus discrètes possible. Les anneaux seront éclairés en permanence, grâce à près de 100.000 LED. Mais le dispositif sera différent pendant la journée, où ils apparaitront dans leurs cinq couleurs habituelles, et au cours de la nuit, où les anneaux auront tous une même teinte blanche.
Les anneaux olympiques resteront fixés sur la Tour Eiffel jusqu’à la fin des Jeux paralympiques (28 août au 8 septembre). Ils seront bientôt rejoints par les agitos, symbole du mouvement paralympique, installés sur un autre lieu iconique de la capitale française. Où ? Quand ? Mystère. Le COJO Paris 2024 veut encore garder l’effet de surprise.