Une première. Elle est d’importance. Aux Jeux de Paris 2024, le Comité olympique indien s’est offert un club d’hospitalité. Son nom : India House. La première du genre aux Jeux olympiques. Une illustration de la volonté du pays d’obtenir l’accueil des Jeux en 2036.
FrancsJeux poursuit avec cette étape très Bollywood sa tournée des clubs et maisons des comités nationaux olympiques, entamée avec la Belgique, puis poursuivie avec l’Afrique du Sud.
Le lieu
L’incontournable Parc des Nations, dans le Parc de la Villette, où est rassemblée une douzaine de clubs et maisons des CNO. L’India House est installée non loin du Club France, mais de l’autre côté du canal, un peu à l’écart des autres lieux de célébration et d’hospitalité.
Le décor
Le bâtiment temporaire, tout en longueur, est scindé en deux parties. Une première met avant l’Inde traditionnelle, où une historique machine à tisser mérite le détour. L’autre partie présente une Inde plus moderne, grâce notamment à une plongée dans la culture locale en s’équipant de lunettes de réalité virtuelle. Pour le reste, du sport avec une présentation de l’institut du sport indien et une animation autour du cricket. Un QR code permet d’envoyer des messages aux athlètes de la délégation. A l’extérieur, en terrasse, possibilité de manger des plats indiens et de suivre les épreuves sur un écran géant.
Le prix
L’entrée coûte 5 euros, le Coca-Cola 2,50 euros et la bière 5 euros. Un Tikka Masala au poulet avec du riz et du pain parathan : 13 euros. Abordable.
L’ambiance
Conviviale et détendue. Tout est fait pour plonger le visiteur dans l’univers Indien. L’espace est suffisamment vaste pour accueillir le public sans effet de foule.
Le public
Pour l’essentiel, des supporteurs indiens, mais aussi un solide contingent de visiteurs d’autres nationalités, attirés par la culture indienne.
Pourquoi il faut y aller
Pour s’immerger dans la culture de l’Inde, tout en restant connecté avec les Jeux olympiques.
Pourquoi ça n’est pas indispensable
La diffusion des épreuves sur l’écran géant donne la priorité aux athlètes indiens. Normal. Mais ils tardent à briller : seulement deux médailles de bronze en date du 30 juillet en milieu de journée.