Prévisible. Les Jeux de Paris 2024 désormais dans le rétro, le mouvement olympique se prépare à alléger ses critères d’éligibilité au statut d’athlète neutre pour les sportifs russes et biélorusses. L’Union mondiale de la lutte (UWW) a pris les devants en adoptant lors de la dernière réunion de son bureau exécutif, mardi 24 septembre, une mise à jour de ses critères dans la perspective des prochaines compétitions internationales. A compter des tournois à venir, « seule la preuve d’une participation militaire directe à la guerre contre l’Ukraine ou des déclarations publiques – écrites ou orales – en faveur de la guerre et/ou de leurs promoteurs ou participants seront prises en compte pour déclarer un athlète inéligible », explique l’instance. En clair, l’appartenance à un club de l’armée ou des forces de sécurité ne sera plus retenue comme un obstacle à l’obtention du statut d’athlète neutre. L’UWW précise qu’elle va réexaminer, selon ces nouveaux critères, tous les cas de lutteurs russes et biélorusses déclarés inéligibles auparavant. Mais elle souligne que les athlètes retenus continueront à concourir sous drapeau neutre, sans hymne national en cas de victoire.
