Patience. Réuni en fin de semaine passée en Seine-Saint-Denis, le comité directeur de la Fédération française de boxe (FFB) a décidé… de ne rien décider dans le débat actuel sur la gouvernance de la discipline au niveau international. A l’ordre du jour de sa réunion figurait bien une discussion sur l’opportunité de quitter l’IBA pour rejoindre World Boxing, comme le CIO le demande sans vraiment prendre de gants à toutes les fédérations nationales. Mais la FFB a finalement décidé d’attendre avant de prendre une position qui pourrait peser lourd sur son avenir, à court et moyen termes. L’instance française explique dans un communiqué qu’il est préférable « de ne pas prendre de décision définitive immédiatement. La position que nous adopterons repose sur des consultations approfondies avec nos partenaires : le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, les clubs, et les athlètes. Ces échanges permettront d’évaluer les conséquences de notre décision et de construire une position commune, en accord avec notre volonté de préserver l’avenir olympique de la boxe en France. » La pression du CIO sur la communauté s’est intensifiée, depuis la fin des Jeux de Paris 2024, Lausanne ayant été jusqu’à écrire à tous les comités nationaux olympiques pour leur demander d’exclure les fédérations nationales de boxe encore affiliées à l’IBA. Mais à l’image de la FFB, elles sont nombreuses à hésiter à rejoindre une autre organisation internationale, World Boxing, sans être certaines qu’elle obtiendra la reconnaissance du CIO.
— Publié le 14 octobre 2024