L’affaire semblait enterrée. Elle vient de ressortir. La Cour de cassation de Paris a annulé en partie, mercredi 6 novembre, la condamnation du Sénégalais Papa Massata Diack (photo ci-dessus), fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF, devenue World Athletics), condamné à cinq ans de prison pour corruption et complicité de corruption dans l’affaire du dopage d’athlètes russes en 2011. Condamné en première instance, puis encore en appel, il avait écopé d’une peine de cinq ans d’emprisonnement, plus 500.000 euros d’amende, pour « corruption passive, complicité de corruption passive, corruption et recel ». Une peine que le Sénégalais âgé aujourd’hui de 58 ans n’a jamais purgée, refusant de quitter son pays pour se rendre à la justice française. La décision de la Cour de cassation ne bouleversera donc pas son quotidien. Tout juste prolonge-t-elle une procédure déjà interminable. Il n’empêche, Papa Massata Diack voit une partie de ses condamnations annulées. Il va être rejugé, la Cour de cassation ayant estimé que la Cour d’appel n’avait pas suffisamment motivé sa décision concernant la culpabilité du fils de Lamine Diack « du chef de complicité de corruption passive ». Un sursis, donc, mais tout sauf une preuve d’innocence pour le sulfureux PMD.