L’élection sera-t-elle reportée ? Le prochain président du Comité olympique de Corée du Sud doit être désigné mardi 14 janvier. Six candidats, dont le président sortant Lee Kee-heung, prétendent au poste. Onze votants ont cependant porté l’affaire devant un tribunal de Séoul pour demander à ce que la procédure électorale soit stoppée. Lee Ho-jin en fait partie. Le président de la Fédération coréenne de hockey sur glace dénonce des atteintes à l’intégrité du scrutin. « Pour l’élection du président de la KIHA, nous avions une fenêtre de vote de 9 heures à 17 heures. Je m’attendais à une organisation similaire », explique-t-il à l’agence Yonhap. Problème : les 2.244 électeurs n’auront que deux heures et trente minutes pour glisser leur bulletin dans l’urne à Séoul, alors qu’une partie d’entre eux vit ailleurs dans le pays. « Si seuls les électeurs de Séoul et de ses environs sont autorisés à voter, l’intégrité de l’élection risque d’être gravement compromise. Au moins un jour entier devrait être consacré au vote car de nombreux électeurs ayant un emploi à la journée auront des difficultés à venir depuis l’extérieur de Séoul, insiste-t-il. Si notre demande n’aboutit pas, nous engagerons d’autres actions en justice pour annuler le résultat de l’élection. » Lee Ho-jin peut s’appuyer sur l’actualité pour espérer obtenir gain de cause : un tribunal coréen vient tout juste de reporter l’élection du président de la fédération nationale de football en raison de doutes sur la transparence et l’intégrité du scrutin.
