Une élection qui se joue peut-être plus au tribunal que dans les urnes. Candidat à sa propre succession comme président du comité olympique de Corée du Sud, Lee Kee-heung a perdu une bataille vendredi. Déjà débouté par le Tribunal administratif de Séoul en décembre, il a perdu en appel devant la Haute Cour de Séoul. Lee ne ménage pas ses efforts pour rester en position de briguer un nouveau mandat depuis que le ministère des Sports l’a suspendu pour plusieurs abus, notamment des embauches irrégulières et du détournement de fonds. Il promet désormais de porter l’affaire devant la Cour suprême. « Je suis attaqué sur tous les fronts. Ils m’ont poussé dans mes retranchements sans aucune possibilité de m’en sortir, dénonce-t-il. J’ai travaillé sans relâche pour cette organisation et je ne partirai pas sans me battre. » L’élection, prévue ce mardi 14 janvier, est d’autant plus incertaine que plusieurs électeurs ont demandé son annulation, invoquant un risque d’atteintes à l’intégrité du scrutin.
— Publié le 13 janvier 2025