On ne change pas une équipe qui gagne. La Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) a renouvelé son partenariat avec l’Agence de contrôles internationale (ITA) pour un nouveau cycle olympique de quatre ans, jusqu’en 2028. L’haltérophilie apparaît comme le deuxième sport le concerné par le dopage, derrière l’athlétisme, selon les chiffres relevés par le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC). L’organisme avait recensé 52 cas de dopage chez les haltérophiles entre le 1er janvier et le 30 septembre 2024, autant que sur la totalité de l’année 2023 et 67 en 2022. Une problématique qui avait ouvert un débat sur le maintien de la discipline aux Jeux olympiques. « Depuis qu’elle a délégué l’ensemble de ses activités antidopage à l’ITA en 2019, l’IWF a réalisé des réformes majeures, renforçant l’intégrité de l’haltérophilie et sécurisant sa position dans le programme olympique », se félicite la fédération dans un communiqué. « L’haltérophilie a définitivement changé à partir du moment où nous nous sommes associés à l’ITA, et c’était essentiel pour notre crédibilité et notre croissance en tant que sport olympique, souligne le président de l’IWF, Mohammed Jalood. Nous sommes désormais une fédération internationale respectée qui a opéré un changement structurel dans la manière dont elle aborde ce domaine essentiel. »
— Publié le 20 janvier 2025