La Chine a du retard à rattraper dans le monde du squash, mais elle est prête à s’activer. David Mui Ying-yuen, président de la Fédération asiatique de squash, a évoqué les ambitions du pays auprès du South China Morning Post. « La première chose que la Chine doit faire est de construire plus de courts de squash », explique-t-il, soulignant que, là où Hong Kong compte environ 450 courts, la Chine, elle, n’en dispose que de 150. « S’il n’y a pas de courts de squash, on ne peut pas développer ce sport, mais ils vont construire entre 300 et 400 courts dans les deux prochaines années », précise David Mui Ying-yuen. Une politique offensive, donc, qui permettra au squash chinois de se développer. « Actuellement, 60 entraîneurs du monde entier travaillent en Chine, la majorité d’entre eux étant originaires de Malaisie, mais aussi d’Égypte et du Pakistan. Il y a aussi des entraîneurs de Hong Kong et d’anciens joueurs qui entraînent à Guangzhou, Shenzhen et Shanghai et qui organisent parfois des ateliers », selon l’expert. Les Jeux de Los Angeles 2028 arriveront probablement trop tôt, mais la Chine pourrait avoir son mot à dire si le squash est reconduit à Brisbane en 2032.
— Publié le 5 février 2025