Après huit jours de réflexion, Edgar Grospiron a décidé de se jeter à l’eau. Le champion olympique de bosses en 1992 a déclaré sa candidature au poste de président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030. « Ce projet ambitieux et collectif a besoin d’un leader qui sait motiver et fédérer. J’ai déjà été confronté à cette situation lorsque j’ai pris la direction de la candidature d’Annecy 2018. Le projet était à l’arrêt et personne ne voulait monter à bord. Il m’a fallu fédérer, convaincre, embarquer un maximum de compétences pour remettre le projet sur de bons rails », rappelle celui qui est devenu conférencier.
« L’enjeu est simple : nous avons cinq ans pour livrer des Jeux impeccables. D’habitude, il en faut sept. Nous avons 2 milliards d’euros de budget pour le faire. Par le passé, il en nécessitait plutôt 3. La question est de savoir avec qui et comment », poursuit-il, affichant sa détermination. Edgar Grospiron a défini ses trois premières priorités s’il est désigné : mettre en place le COJOP, confirmer le plan directeur des sites et établir une stratégie commerciale et marketing destinée à attirer des partenaires. Un autre candidat, moins attendu, s’est manifesté ces derniers jours : l’ancien journaliste de télévision Gérard Holtz. « J’y ai pensé quand j’ai entendu la ministre des Sports Marie Barsacq dire qu’il fallait un profil qui avait le sport chevillé au corps ! Cela m’a fait comme un éclair, a-t-il confié au Dauphiné. Ma passion est incandescente pour cette candidature des Alpes. » L’ancienne figure du service des sports de France Télévisions a émis l’idée de former un binôme avec l’ex-patineuse Nathalie Péchalat.
