Sebastian Coe n’est pas là pour enfiler des perles. Voilà le message que le Britannique a passé devant l’AIPS. Le président de World Athletics brigue la présidence du CIO, qu’il espère mener vers une nouvelle ère. « En tant qu’athlète, chaque matin, je me suis réveillé en essayant de comprendre comment je pourrais être meilleur demain par rapport à aujourd’hui. En tant que président de World Athletics, que président du Comité national olympique, que ministre, que membre du parlement, je veux que l’organisation dans laquelle je travaille cherche toujours à s’améliorer, explique-t-il. Je transporterais cette même ambition à Lausanne. Je veux que tous les membres de cette organisation se réveillent chaque matin en sachant qu’ils sont là pour une seule raison, à savoir offrir des opportunités aux athlètes. »
Il espère notamment transformer le CIO en une institution plus performante en matière de business. « Nous avons des défis commerciaux. Le modèle commercial est dépassé, pointe-t-il. Pour l’instant, nous avons des parrainages transactionnels. Ils doivent devenir des partenariats collaboratifs. Nous devons amener les partenaires commerciaux à la table, et nous devons créer des marques qui veulent être là et qui sont capables de s’activer sur les marchés dans beaucoup de pays, sur des marchés qui aideront vraiment à créer de nouvelles opportunités, encore une fois, pour les athlètes. Je veux être à l’avant-garde dans tous ces domaines, mais je veux que les équipes voyagent avec moi, et je veux créer et réunir les bonnes personnes autour de la table pour nous aider à y parvenir. » La fameuse posture du leader, que tous les candidats essaient d’adopter.
