23 avril 2014 – UCI
Suite à la réception d’un rapport en provenance du Laboratoire de Tokyo – accrédité par l’AMA –indiquant un résultat d’analyse anormal (présence de clenbutérol) dans un échantillon d’urine prélevé sur M. Michael Rogers lors d’un contrôle effectué pendant la Japan Cup Cycle Road Race le 20 octobre dernier, celui-ci avait été suspendu provisoirement (voir communiqué de presse du 18 décembre 2013).
Conformément au Règlement de l’UCI et au Code Mondial Antidopage, M. Rogers a fait usage de la possibilité qui lui était offerte d’expliquer à l’UCI comment la substance interdite avait pénétré dans son organisme et d’ajouter tout élément utile à son dossier.
L’UCI a étudié attentivement les explications de M. Rogers et les expertises techniques présentées à l’appui. Elle en a conclu que la probabilité que la présence de clenbutérol puisse résulter de la consommation de viande contaminée en provenance de Chine, où M. Rogers avait participé à une course avant de se rendre au Japon, était significative.
L’UCI a procédé à une disqualification automatique des résultats obtenus par M. Rogers lors de la Japan Cup Cycle Road Race 2013 (à savoir la course lors de laquelle l’échantillon positif avait été prélevé), mais après avoir consulté l’AMA aucune sanction supplémentaire ne sera infligée.
L’UCI suit de très près l’évolution de la situation du clenbutérol et continuera à prendre les mesures appropriées pour que les coureurs soient dûment informés.
Cela dit, l’UCI rappelle que la présence de clenbutérol dans un échantillon d’urine constitue une violation des règles antidopages en vertu du Code Mondial Antidopage et des Règles antidopages de l’UCI. Il est reconnu qu’il existe dans certains pays un risque que de la viande contaminée au clenbutérol puisse exister et produire, dans des conditions spécifiques, un échantillon positif chez un athlète. L’AMA a spécifiquement attiré l’attention sur ce problème en Chine et au Mexique. En conséquence, l’UCI souhaite réitérer sa recommandation aux athlètes et aux équipes concernées d’éviter la consommation de viande dans ces pays.
Conformément aux recommandations de l’AMA, l’UCI continuera d’examiner les échantillons démontrant la présence de clenbutérol au cas par cas, en prenant en compte le pays dans lequel la contamination se serait produite, ainsi que les preuves scientifiques établissant la vraisemblance d’une telle contamination.