Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ! Edgar Grospiron, président du COJOP, et Damien Robert, directeur général exécutif de la Solideo, étaient à Briançon mercredi à Briançon pour s’imprégner du fort des Trois Têtes, choisi pour abriter l’un des villages olympiques des Jeux d’hiver 2030. « Ce dossier est exceptionnel, et très probablement le plus emblématique de ces Jeux », a souligné Grospiron, enthousiaste à l’idée de loger les athlètes dans ce lieu inscrit aux monuments historiques. Le projet, présenté mercredi devant la presse, consisterait à rénover le fort pour que 940 athlètes puissent l’occuper en 2030.
« On sait que c’est une opération complexe mais je crois qu’on se donne vraiment toutes les chances de réussir. Ce n’est pas qu’un village olympique, c’est un nouveau quartier de la ville, avec un projet d’intérêt général pour la population », insiste le maire de Briançon, Arnaud Murgia. Au terme des Jeux, le fort laisserait en effet 150 logements, « dont une partie sera réservée à l’accession à la propriété de ménages modestes » ainsi qu’aux travailleurs saisonniers selon l’élu.
🗨"Ce n'est pas qu'un village olympique, c'est un nouveau quartier de la ville"
— BFM DICI (@BFM_DICI) April 16, 2025
Arnaud Murgia, maire de Briançon, réagit à la réhabilitation du fort des Trois Têtes pic.twitter.com/59hhY2fFtf
« Du foncier constructible, dans nos villes de montagne, il y en aura de moins en moins parce que la loi l’impose et l’exige, explique-t-il sur BFMTV. La réhabilitation des sites déjà existants est essentielle. La réalité est qu’aujourd’hui, on n’a pas de solution pour le fort des Trois Têtes, ça fait des dizaines d’années qu’on y met de l’argent pour le faire tenir debout. (…) On veut lui donner une nouvelle vie en le magnifiant. » Trois autres villages olympiques sont prévus pour 2030 à Nice, à Bozel et à la Clusaz.
