Les nuages s’amoncellent autour de Rio et de ses nombreux chantiers. Mardi 5 mars dernier, les pluies violentes qui se sont abattues sur la future ville olympique ont inondé le stade de Maracana. Un retard de plus pour les travaux de rénovation de la mythique enceinte brésilienne. Andre Lazaroni, le secrétaire d’Etat au sport et aux loisirs de Rio de Janeiro l’a pourtant assuré, répété et promis, sans laisser le ton de sa voix trahir le moindre doute, à l’occasion d’une conférence de presse organisée dans le cadre des Trophées du Sport Laureus : « Nous serons prêts. »
Le temps presse. Mais le dirigeant brésilien veut bien en faire le serment : le stade de Maracana sera opérationnel pour le 27 avril 2013, jour prévu de longue date pour le début de sa nouvelle vie. « Nous aurions pu construire un stade neuf, nous avons choisi de le rénover, explique Andre Lazaroni. Et, comme vous le savez, une rénovation prend toujours plus de temps qu’une construction. Mais nous serons dans les temps. Maracana sera prêt, avec sa capacité maximale. Je peux également assurer tout sera terminé au Brésil pour accueillir la Coupe des Confédérations (15 au 30 juin 2013). La FIFA exige d’organiser deux matchs, avant le tournoi, pour tester les installations. Nous allons en faire jouer trois. »
Les Brésiliens ne font pas mystère de leur confiance. A plus d’une année de la Coupe du Monde de football 2014, et à environ 1200 jours des Jeux d’été de 2016, les organisateurs parlent déjà de l’héritage olympique. « Nous avons contribué à renouer le dialogue entre les dirigeants politiques du pays et ceux de la ville, explique Andre Lazaroni. Jusque-là, il leur arrivait fréquemment de ne plus se parler. » Carlos Nuzman, le président du Comité olympique brésilien, lui emboite le pas avec le même enthousiasme : « Avoir obtenu les Jeux olympiques nous autorise déjà à parler d’héritage, car cette victoire a prouvé que le CIO pouvait accorder l’évènement à un pays différent. L’exemple de Rio servira d’inspiration aux futures candidatures olympiques. »