Le départ annoncé de Lamine Diack de la présidence de l’IAAF inquiète déjà certains dirigeants du sport africain. Harouna Bouramah, le secrétaire général de Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), est de ceux-là. « J’ai des craintes légitimes, parce qu’en plus d’être un dirigeant du sud, c’est un francophone qui permet à la langue française d’avoir droit de cité au sein de la première discipline olympique et dans les grandes compétitions sportives, a expliqué le dirigeant dans un entretien à l’Agence de presse sénégalaise (APS). Avec son départ, il y a des craintes que l’Afrique perde aussi des programmes de développement financés naguère par l’IAAF. »
— Publié le 27 novembre 2014