Les jours s’égrènent avant l’ouverture, vendredi 12 juin 2015, des premiers Jeux Européens de l’histoire. A Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, le compte-à-rebours installé à l’entrée de l’immeuble du comité d’organisation (BEGOC) indique J – 128 en ce mercredi 4 février. Il marquera la date symbolique de J – 100 aux premières heures du 4 mars. Où en sont les préparatifs de l’événement? FrancsJeux a interrogé Sophie Lorant, la directrice du département des relations avec les comités nationaux olympiques de Bakou 2015.
FrancsJeux: A un peu plus de quatre mois du début des Jeux Européens, quelles sont vos priorités du moment?
Sophie Lorant: Elles sont multiples. Nous préparons la dernière des journées portes ouvertes destinées aux comités nationaux olympiques, prévue du 10 au 13 février. Nous y attendons les représentants de 21 CNO, soit environ 60 délégués. Au terme de cette ultime opération, tous les comités olympiques seront venus au moins une fois à Bakou. En parallèle, nous travaillons à la rédaction de la 4ème version du dossier de préparation des Jeux, un document très complet destiné aux CNO. Nous avons innové en proposant 4 versions successives, afin de donner tous les trois mois un aperçu actualisé et spécifique de tous les domaines de la préparation de l’événement. Enfin, nous avons débuté la formation des 400 assistants qui seront alloués aux délégations pendant leur présence aux Jeux Européens.
A ce stade de la préparation des Jeux, quelles sont les demandes et les questions les plus fréquentes reçues de la part des CNO européens?
Elles concernent les quotas de qualification pour les épreuves des Jeux. Nous avons récemment envoyé un questionnaire à tous les comités nationaux olympiques afin de connaître leurs prévisions de participation. Nous avons besoin de connaître de la façon la plus précise possible le nombre de personnes qui compteront les délégations. Nous en sommes aujourd’hui à environ 50% des quotas de qualification. Fin février, nous devrions recevoir des données très précises. Les cinq pays les plus représentés aux Jeux devraient être, dans le désordre, la Russie, l’Azerbaïdjan, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.
L’intérêt des nations européennes pour cette première édition des Jeux a-t-il fortement augmenté au cours des mois?
Absolument. La priorité des CNO a longtemps été les Jeux de Sotchi, puis les JOJ de Nankin. Aujourd’hui, ils sont tournés vers Bakou et les Jeux Européens. Leurs questions ne sont plus évasives, mais désormais très pointues, spécifiques et opérationnelles. Nous arrivons dans le vif du sujet, tous les pays se mobilisent pour l’événement.
En se rendant à Bakou, les représentants des CNO ont-ils aujourd’hui une vision claire et concrète de ce qui attend leur athlètes et leurs officiels au moment des Jeux?
Oui. Nous faisons en sorte de leur montrer le plus de choses possible, afin qu’ils aient une vision large et précise de l’événement. Ils peuvent visiter le village et découvrir les appartements qui leur seront alloués. Beaucoup d’installations sont prêtes, ils peuvent en faire la visite en compagnie du responsable du site et de son équipe. Nous leur proposons également de tester une partie du dispositif de transport, en effectuant par exemple certains trajets à bord des bus et des taxis qui seront dédiés aux délégations pendant la durée des Jeux. Un centre de formation a même été spécialement créé pour préparer les chauffeurs à leur tâche pendant l’événement.