La qualité de l’eau dans la baie de Rio, où doivent se dérouler l’an prochain les épreuves d’une demi-douzaine de sports, n’en finit pas de diviser. Selon l’agence américaine Associated Press, les compétiteurs risqueraient « à 99% d’attraper une infection » s’ils étaient amenés à en boire l’équivalent de trois cuillères à café. Mais les triathlètes qui ont participé dimanche dernier à l’épreuve pré-olympique ont une autre impression. L’Américaine Gwen Jorgensen, notamment, n’a rien remarqué de particulier pendant son parcours de natation. « Nous nageons un peu partout dans le monde. Et l’eau à Rio n’est pas différente de celle que nous trouvons ailleurs », a-t-elle assuré après sa victoire.
— Publié le 4 août 2015