Jérôme Champagne, l’un des sept candidats à la présidence de la FIFA, cherche à se positionner en champion des reformes. Le Français installé en Suisse a expliqué l’hebdomadaire SonntagsBlick que son éviction en 2010 de la FIFA, où il était directeur des relations internationales, était due à sa volonté d’engager dès cette époque un vaste plan de réformes. « Certains avaient peur de perdre leurs privilèges, raconte-t-il. Pour d’autres, j’étais devenu trop puissant. » Interrogé sur son ancien patron, Sepp Blatter, Jérôme Champagne s’est refusé à le critiquer, estimant qu’il avait « fait beaucoup de bien pour le football. »
— Publié le 2 novembre 2015