Impressionnant parterre de personnalités, ce mercredi 26 juin, dans un pavillon parisien très rococo, entre l’Opéra et la Concorde. Aux premiers rangs, Michel Platini, le président de l’UEFA, Noël Le Graët, son équivalent à la Fédération française de football, Jacques Lambert, le directeur général de l’Euro 2016. Juste derrière, une illustre brochette de maires, députés, ministres actuels ou passé, parmi lesquels Valérie Fourneyron, la ministre des Sports, Christian Estrosi, le maire de Nice, Alain Juppé, celui de Bordeaux…
L’occasion ? La révélation en grandes pompes du logo de l’Euro 2016 de football en France. A 1080 jours de l’ouverture de la compétition, l’évènement possède donc déjà son identité visuelle. Une coupe aux couleurs de la France, bleu, blanc et rouge, enserrée dans le rond d’un ballon, sur un fond piqueté d’étoiles. « Un logo imaginé par une agence (Brandia Central, une agence portugaise) à partir d’un brief de l’UEFA », a expliqué Jacques Lambert. Son inspiration : « Célébrons l’art du football. » Une formule censée exprimer « la beauté du jeu et la créativité de la culture française. »
Michel Platini l’a trouvé « très réussi. » Avant de suggérer, avec son dégoût habituel pour la langue de bois : « Il m’évoque une coupe et du bleu, blanc, rouge. » Frédéric Thiriez, la patron de la Ligue de football professionnel (LPS) a parlé de « beauté », avant d’assurer que ce logo symbolisait ce que la France voulait faire de son Euro. Valérie Fourneyron l’a jugée, elle aussi, parfaitement de bon goût.
Tout va bien, donc. Mais une question demeure. Elle concerne le stade de Lyon. A ce jour, il attend toujours son premier coup de pioche. Inquiétant ? « Sûrement pas », tranche Michel Platini, avouant faire « confiance au gouvernement » pour régler la question. « Tous les stades seront livrés à temps », jure Valérie Fourneyron.
Plus précis, car directement concerné, Thierry Braillard, l’adjoint aux sports de la ville de Lyon. Interrogé par FrancsJeux, il explique : « Ce stade constitue un cas assez particulier car il est le seul, dans le dispositif de l’Euro, à bénéficier d’un financement entièrement privé. Mais ce financement est aujourd’hui garanti. A une seule exception, tous les recours déposés contre sa construction ont été rejetés. Le dernier le sera bientôt. Les travaux devraient débuter au début du mois de juillet. Il faudra ensuite compter environ 30 mois avant de pouvoir livrer l’enceinte. » Sauf catastrophe, le stade de Lyon devrait donc ouvrir ses portes à la fin de l’année 2015, six mois avant le début de l’Euro.
Dans l’intervalle, l’Euro 2016 aura laissé derrière lui une autre étape d’importance : le tirage au sort des groupes de la phase éliminatoire. Un évènement prévu le 23 février 2014 au Palais des Congrès Acropolis de Nice.