Eric Garcetti l’a dit et répété sans lassitude pendant la campagne pour les Jeux de 2024: l’olympisme fait partie de l’ADN de sa ville, Los Angeles, et de l’état de Californie. Les chiffres lui donnent raison. Une étude très minutieuse menée pour le site OlympStats.com par deux chercheurs américains, Bill Mallon et Hilary Evans, s’est intéressé aux origines universitaires des quelques 9.000 olympiens recensés aux Etats-Unis depuis l’origine. Il en ressort une domination écrasante des campus californiens. L’université de Stanford, au sud de San Francisco, en a vu passer 289. Elle est suivie par UCLA (277) et USC (251), à Los Angeles. La première des deux abritera le village des athlètes aux Jeux de 2028. La seconde sera utilisée pour le village et le centre des médias. Stanford avait le plus grand nombre d’olympiens aux Jeux de Pékin 2008, Londres 2012 et Rio 2016. Pour l’hiver, le classement est dominé par l’Université du Minnesota, avec 93 sélectionnés au cours de l’histoire, plus des deux-tiers ayant été des hockeyeurs.
— Publié le 22 septembre 2017