L’héritage olympique des Jeux de Rio n’est pas seulement fait de corruption et de sites à l’abandon. Plus d’une année après la fin de l’événement, les prestataires sont encore nombreux à attendre le paiement de leurs factures. En tête de liste, la société française GL Events, leader européen de l’événementiel. Le montant de ses impayés s’élève à 52 millions de reals, soit environ 14 millions d’euros. « Nous avons engagé une procédure judiciaire contre le comité organisateur pour qu’il paie ses dettes, a expliqué Arthur Repsold, le président de la filiale de GL Events au Brésil, au quotidien Les Echos. Nous irons jusqu’au bout. Le comité reconnaît l’existence de cette dette, mais affirme ne pas être en mesure de la payer « . Aux Jeux de Rio 2016, l’entreprise lyonnaise avait la responsabilité de plusieurs sites, dont le Rio Centro, et la gestion de plusieurs équipements temporaires.