C’est officiel: la course aux Jeux d’hiver en 2026 comptera 7 partants. Le CIO l’a annoncé ce mardi 3 avril, à la mi-journée, par un communiqué publié sur son site officiel. Sept comités nationaux olympiques ont exprimé par courrier leur intention de se lancer dans l’aventure, à la date limite du samedi 31 mars fixée par l’institution olympique.
La liste des postulants compte tous les partants annoncés certains, plus un invité de dernière minute. Dans le premier camp, les Autrichiens de Graz et Schladming, les Canadiens de Calgary, les Italiens de Milan, Turin et Cortina d’Ampezzo, les Japonais de Sapporo, les Suédois de Stockholm, les Suisses de Sion.
Au rayon des surprises, les Turcs d’Erzurum. La ville située dans le nord-est du pays avait été évoquée l’an passé comme une possible candidate, puis son nom avait disparu des conversations. Il était revenu dans l’actualité en fin de semaine passée.
Avec une liste de 7 projets, le CIO peut se frotter les mains. La casting présente bien. Il rassemble cinq dossiers européens, une candidature asiatique et une autre nord-américaine. A l’exception de Lillehammer, en Norvège, tous les partants annoncés ont concrétisé leur ambition. Une première victoire pour le CIO.
Thomas Bach l’a saluée sans retenir ses mots. « Je me réjouis sincèrement de l’intérêt manifesté par les CNO et les villes pour l’accueil des Jeux olympiques d’hiver, a assuré le dirigeant allemand. Le CIO a tourné une page pour ce qui est des candidatures olympiques. Notre objectif n’est pas seulement d’avoir un nombre record de candidatures. Ce que nous voulons au final, c’est choisir la meilleure ville possible pour l’accueil des meilleurs Jeux olympiques d’hiver pour les meilleurs athlètes de la planète. »
A ce stade du processus, oser un début de pronostic se résume à vouloir deviner l’avenir dans les astres. Selon la nouvelle donne mise en place par le CIO, les sept partants ne sont pas encore candidats. Ils en sont seulement à poursuivre la « phase de dialogue », au cours de laquelle le CIO propose aux uns et aux autres « un soutien accru, des conseils techniques, une assistance en termes de communication et des éléments d’information pour les aider à élaborer le meilleur projet olympique possible. »
Au terme de cette phase, la commission exécutive du CIO fera son choix parmi les postulants. Elle retiendra les bons élèves pour les élever au rang plus enviable de candidats. Une liste que la prochaine session de l’organisation olympique devra ensuite valider, en octobre 2018, en marge des Jeux de la Jeunesse à Buenos Aires.
Combien seront-ils au moment du lancement plus formel de la campagne de candidature? Mystère. Les événements récents ont démontré que tout pouvait arriver, surtout le pire. Une chose est sûre: il n’est pas dans l’intérêt du CIO de réduire par plaisir la liste des postulants. Les dossiers encore d’actualité à l’automne prochain auront donc des chances sérieuses de passer le « cut » de la commission exécutive.
La ville hôte des Jeux olympiques d’hiver de 2026 sera élue par la session du CIO en septembre 2019.