Mauvaise nouvelle pour la candidature de Calgary aux Jeux d’hiver 2026: le scénario d’un référendum est passé lundi 23 avril de la fiction à la réalité. Le projet olympique devra en passer par les urnes. Une perspective peu engageante.
Appelé à se prononcer sur l’opportunité d’une consultation populaire, le conseil municipal de Calgary n’a pas hésité longtemps avant de pencher d’un seul côté. Le « oui » au référendum l’a emporté par 14 voix contre 1. La conseillère Druh Farrell a été la seule à exprimer son opposition.
La semaine passée, le même conseil avait accepté, au terme d’un scrutin nettement moins consensuel (9-6), de maintenir le projet en vie.
Reste une question: la date. Convoquer la population pour lui demander son avis sur une candidature aux Jeux d’hiver n’est pas chose simple en Alberta. Selon les estimations, il faudra au moins trois mois pour préparer les éléments à présenter aux électeurs, en tête de liste le coût des Jeux et ses retombées sur l’économie locale. Puis encore trois mois pour préparer la logistique du référendum.
La consultation ne devrait pas se mettre en place avant le mois d’octobre prochain. Elle pourrait intervenir au moment où la commission exécutive du CIO fera son choix, parmi les villes postulantes, pour retenir les candidates.
Commentaire du maire de Calgary, Naheed Nenshi: « Nous allons consulter les gens, quand nous aurons une option claire pour le public. Nous continuerons notre travail pour voir si une candidature est souhaitable. Si la réponse est non pour des raisons financières ou autre, il n’y aura pas de référendum. Si le conseil décide d’aller de l’avant au printemps ou à l’été, alors nous pourrions avoir un référendum cet automne. »
Un référendum, donc. A moins que le projet olympique canadien ne survive pas jusqu’au mois d’octobre. Lundi 23 avril, les conseillers municipaux ont également décidé de créer un comité d’étude chargé de suivre l’avancée du dossier. Quatre d’entre eux en feront partie, plus le maire de la ville. La route reste longue jusqu’aux urnes.