Le CIO l’a reconnu jeudi 19 juillet par la voix de son porte-parole, Mark Adams, au terme de la deuxième journée de réunion de sa commission exécutive : l’organisation d’événements sportifs majeurs en Serbie et au Kosovo pourrait poser de « sérieux problèmes ». Selon Mark Adams, le CIO a recommandé aux fédérations internationales de ne plus attribuer des compétitions à l’un ou l’autre de ces deux pays, en raison de leurs relations pour le moins tendues. « La situation politique entre la Serbie et le Kosovo fait qu’il est extrêmement difficile, dans la pratique, pour les deux pays d’accueillir des manifestations sportives internationales où participeraient des athlètes des deux pays », a expliqué le porte-parole du CIO. La Serbie ne reconnaît pas l’existence du Kovoso. En mai dernier, l’équipe nationale kosovare a été empêchée par les autorités serbes d’entrer dans le pays pour participer aux championnats d’Europe de karaté.
— Publié le 20 juillet 2018