Nouvelle polémique au Nouveau-Brunswick autour des Jeux de la Francophonie 2021 à Moncton et Dieppe. Cette fois, il ne s’agit pas du coût de l’événement, mais d’une suspicion de conflit d’intérêt. Selon CBC, un cabinet-conseil présidé par le conjoint d’une ancienne membre du conseil d’administration des Jeux de la Francophonie 2021 a décroché un contrat pour la promotion de l’événement. Mike Randall, le conjoint de Kim Rayworth, l’un des quatre membres du conseil d’administration démissionnaires la semaine passée après la révélation du nouveau budget de l’événement, a décroché en juillet dernier pour le compte de sa société, Portfolio, un contrat de 75.000 dollars canadiens. Conflit d’intérêt ? Kim Rayworth s’en défend. Elle a précisé aux médias canadiens qu’elle n’avait pas participé au choix. Selon la directrice de la communication des Jeux de la Francophonie 2021, Tracey Sulley, un appel d’offres avait été envoyé à 10 entreprises. Les propositions ont ensuite été évaluées par un expert externe, un fonctionnaire provincial et par l’ancien directeur de la communication et du marketing des Jeux. Portfolio a été choisi à l’unanimité, précise Tracey Sulley.
— Publié le 18 décembre 2018