Logique. La Fédération russe d’athlétisme (RusAF) a annoncé, vendredi 25 janvier, sa décision de retirer son appel devant le TAS contre la décision de l’IAAF de prolonger sa suspension. Selon les officiels russes, ce retrait est directement lié à la décision de l’AMA de ne pas imposer de sanctions contre l’agence russe antidopage, même si le délai pour l’accès aux données de son laboratoire de Moscou n’a pas été respecté. En ayant laissé l’équipe d’experts de l’AMA extraire les données du laboratoire de Moscou, la Russie a rempli l’une des conditions exigées par l’IAAF pour sa réintégration. Son appel devant le TAS n’a donc plus vraiment de raison d’être. Mais pour que la Fédération russe soit effectivement réintégrée, l’Unité sur l’intégrité de l’IAAF doit confirmer avoir eu accès à l’ensemble des données et des échantillons recueillis à Moscou. Il restera également à la Fédération russe d’athlétisme à assumer les coûts légaux et les frais encourus par l’IAAF. Selon le site sports.ru, l’IAAF attendra que les équipes de l’AMA aient terminé l’analyse des données recueillies au laboratoire de Moscou avant d’envisager de lever la suspension de la Russie.
— Publié le 28 janvier 2019