L’avenir se présente chaque jour un peu mieux pour les Jeux de la Francophonie 2021. Mis sur la touche après le retrait du Nouveau-Brunswick, l’événement pourrait rester au Canada. Mieux : il pourrait faire l’objet d’un match à deux entre Sherbrooke et Winnipeg. La ville québécoise s’est manifestée la première. Ses élus ont consacré une réunion à huis clos, lundi 4 février, à l’examen du dossier. Mais la capitale du Manitoba explore également la possibilité de se lancer dans l’aventure. Une résolution a été votée, dans la soirée du mardi 5 février, afin de déterminer si Winnipeg a les capacités logistiques et financières pour accueillir les Jeux de la Francophonie 2021. A en croire son maire, Steve Lussier, Sherbrooke aurait une longueur d’avance. « On avait un cahier de charge complet et bien étoffé, explique-t-il, cité par Radio-Canada. On a la capacité nous aussi de recevoir 3.000 athlètes, avec nos deux universités pour accueillir tout ce monde. » Un comité d’étude a été formé à Sherbrooke pour étudier plus en avant le dossier. La ville a annoncé vouloir rendre sa décision le 11 février prochain. Winnipeg, de son côté, ne se fixe pas d’ultimatum afin d’évaluer toutes les possibilités.
— Publié le 7 février 2019