Rien n’est encore officiel, mais la ville de Sherbrooke s’apprêterait à renoncer à se porter candidate à l’organisation des Jeux de la Francophonie en 2021. Selon les médias canadiens, le gouvernement du Québec ne serait pas prêt à augmenter sa participation financière, bloquée à 17 millions de dollars canadiens (11,3 millions d’euros). Mais selon les dernières estimations, il en faudrait environ le double à Sherbrooke pour pouvoir se lancer dans l’aventure. « A 30, 35 millions de dollars, ça ne passera pas », a insisté mardi 16 avril la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Nadine Girault, lors de l’étude des crédits budgétaires 2019-2020 de son ministère. A Sherbrooke, le président du comité du sport, Vincent Boutin, se dit résigné : « Ce n’est pas encore officiel, mais disons que les indices qu’on reçoit ne sont pas favorables. Au moins, nous serons allés au bout de cette affaire et nous n’aurons pas de regret. » Pour rappel, les villes de Moncton et Dieppe, dans le Nouveau Brunswick, initialement choisies pour organiser les Jeux de la Francophonie en 2021, ont renoncé l’an passé. Depuis, un nouvel appel à candidatures a été lancé par le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF). Il prendra fin le 31 mai 2019.
— Publié le 17 avril 2019