Le grand jour a débuté à Buenos Aires pour les trois villes candidates aux Jeux d’été de 2020. Istanbul a ouvert le bal des présentations, comme l’avait prévu le tirage au sort. Un grand oral au cours duquel le Prmeier ministre turc, Recep Tayyep Erdogan, a tenu un discours résolument pacifiste.
Le chef du gouvernement de la Turquie a raconté que dans l’avion le ramenant de la réunion du G20 à Saint-Pétersbourg, où la guerre civile syrienne a dominé les échanges, il avait discuté avec son équipe de la langue dans laquelle il allait s’exprimer. » Je crois qu’il y a une langue au-dessus des autres, c’est la langue du coeur, et c’est celle que j’ai envie d’utiliser en disant paix « , a déclaré en turc Recep Tayyep Erdogan.
Puis il a poursuivi: « Avoir les Jeux à Istanbul serait un message fort envoyé au reste du monde, mais aussi à nos voisins qui ont besoin de paix. Nous voulons unir les deux continents à Istanbul comme les cinq anneaux olympiques. »
Plus pragmatique, Recep Tayyep Erdogan a insisté, en sa qualité d’ancien maire d’Istanbul, sur le fait que la métropole, qui en est à sa cinquième candidature, avait désormais « les moyens, le potentiel et le désir d’organiser les Jeux ».
Le Premier ministre a conclu son discours devant l’Assemblée générale du CIO a reprenant le slogan de la candidature d’Istanbul (« Bridge together »), avec ces mots: « Venez, jetons des ponts entre nous. Venez pour faire l’histoire. »
A-t-il été convaincant? Réponse entre 22 h et 22 h 30.