Le conflit syrien a «certainement» joué un rôle dans l’échec de la candidature d’Istanbul à l’organisation des Jeux olympiques de 2020. Telle est l’analyse livrée après la victoire de Tokyo par le Prince Albert II de Monaco, membre du CIO. « La situation géopolitique a certainement joué un rôle, a-t-il déclaré à l’AFP. Les membres du CIO préfèrent les paris sûrs… Istanbul, comme les autres, était vraiment une bonne candidate. De son côté, Thomas Bach, le vice-président du CIO, a expliqué: » Il y avait une candidature évoquant plutôt la tradition et la stabilité et une autre candidature évoquant l’envie de nouveaux rivages. (…) Cette fois-ci, les membres du CIO –dans un monde fragile– ont décidé en faveur de la tradition et de la stabilité. »
— Publié le 8 septembre 2013