Elancourt ou Chamonix ? Lancé depuis la fin du mois d’octobre, le débat autour du site de VTT pour les Jeux de 2024 alimente les commentaires. David Lappartient, le président de l’Union cycliste internationale (UCI), a choisi son camp : il milite pour un maintien des épreuves à Elancourt, dans les Yvelines. « Elancourt, c’était dans le dossier initial, donc c’est bien de faire ce qu’on a dit, a-t-il expliqué à l’AFP la semaine passée à Katowice, à l’occasion de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport. Il y a une notion d’héritage. C’est l’occasion de connecter la colline au site du vélodrome de Saint-Quentin. S’il faut décaler l’arrivée pour minimiser l’impact environnemental, on le fera. Paris 2024 est à la recherche d’innovation, je ne dis pas qu’il ne peut pas y avoir d’atouts à Chamonix, mais on est vraiment dans un « one shot », on fait un événement, on se retire et il n’y a plus rien. On a le Mont Blanc derrière, mais on ne vit pas qu’avec des images. » Marie-Noël Fleury, la vice-présidente de la Communauté de communes de la Vallée de Chamonix, en charge des sports, a assuré à la fin du mois dernier que le projet d’organiser le VTT à Chamonix tenait de la rumeur : « Nous avons en effet contacté le COJO l’hiver dernier pour avoir la possibilité de célébrer le centenaire des Jeux olympiques d’hiver de Chamonix de 1924. Mais le VTT, c’est une rumeur. »
— Publié le 11 novembre 2019