Réunion au sommet, cette après-midi et vendredi matin à Dubrovnik, en Croatie, pour les dirigeants du football européen. Le comité exécutif de l’UEFA se réunit en « conclave ». Avec un chapitre souligné d’un trait épais sur son ordre du jour: l’officialisation des pays candidats à l’Euro 2020.
Dubrovnik va marquer une étape importante pour l’Euro 2020, qui sera organisé dans 13 pays. Un « Euro pour l’Europe », pour reprendre l’expression de Michel Platini, pour lequel les fédérations du Vieux Continent avaient jusqu’au 12 septembre pour confirmer leur intérêt. Le comité exécutif dévoilera vendredi la liste des pays candidats, au terme d’une conférence de presse.
Selon l’échéancier dévoilé par l’UEFA, le 25 avril 2014 sera la date butoir pour la soumission des dossiers formels de candidatures. Le comité exécutif désignera ensuite les villes choisies, par vote, en septembre 2014, soit 13 villes, une par pays.
Une ville accueillera les demi-finales et la finale. Quatre auront un quart de finale et trois matchs de groupe. Huit autres auront un huitième de finale et trois matchs de groupe. Chaque pays pourra soumettre un maximum de deux villes candidates, une pour un package dit « ordinaire » (trois matches de groupe et un huitième ou un quart), une autre pour le package demi-finales et finale.
Des favoris? Ils sont nombreux, d’autant que la plupart des pays auraient fait le choix de présenter une seule ville, dans l’espoir de multiplier leurs chances. Citons, sans ordre précis, la Suisse avec Bâle, la Hongrie avec Budapest, les Pays-Bas avec Amsterdam, la Belgique avec Bruxelles, la Grèce avec Athènes ou l’Allemagne avec Munich, susceptible d’accueillir la finale avec son stade (Allianz Arena) de 71.000 places.
En revanche, la France a peu de chances de se voir désignée. La FFF a présenté le dossier de Lyon et de son futur grand stade, mais on imagine mal l’UEFA lui accorder un package de rencontres quatre ans après l’Euro 2016 organisé dans l’Hexagone.
Reste à savoir si le comité exécutif optera pour la sagesse, et une certaine forme de conservatisme, en privilégiant les pays traditionnels (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Suisse, Italie (Rome ou Milan), ou s’il osera attribuer des rencontres à des candidatures moins classiques. L’Azerbaïdjan, par exemple, aurait l’intention de déposer un dossier. Le pays a organisé l’an passé, avec succès, le championnat du monde féminin des moins de 17 ans. Israël a également manifesté son intérêt.
Autre sujet de débat pour l’UEFA, à Dubrovnik, la situation de Gibraltar, devenu en mai le 54e membre de l’institution européenne. Le comité exécutif doit statuer sur le nombre de tours préliminaires et le nombre des places allouées dans les compétitions de clubs à ce nouvel entrant.