Diplomate, Thomas Bach. Interrogé jeudi 5 décembre à Lausanne, au dernier jour de la réunion de la commission exécutive du CIO, sur la polémique provoquée par l’entrée d’Airbnb dans le programme de marketing TOP, le dirigeant allemand a habilement étouffé la controverse. Après avoir assuré qu’il avait répondu au courrier de la maire de Paris, Anne Hidalgo, où elle lui exprimait ses craintes de voir la plateforme américaine associée aux Jeux de 2024, Thomas Bach s’est montré catégorique : « La situation est claire. Nous avons exprimé dans cette lettre que, bien sûr, tous nos principaux partenaires respectent les règles et règlements du pays hôte et de la ville hôte. » Pour le président du CIO, Airbnb devra donc se soumettre à la réglementation en vigueur, à Tokyo en 2020 comme à Paris quatre ans plus tard. « Notre accord avec Airbnb n’a rien changé, a expliqué Thomas Bach en conférence de presse. La France et Paris sont donc libres de prendre leurs mesures législatives s’ils le jugent opportun. Nous avons expliqué que cet accord est complémentaire à l’offre d’hébergement dans les hôtels – l’hébergement plus traditionnel. Nous le considérons comme un excellent ajout. »
— Publié le 6 décembre 2019