Le Canada serait-il en train de s’imposer comme la plaque tournante mondiale pour la lutte et la recherche contre le dopage ? Déjà terre d’accueil de l’Agence mondiale antidopage, dont le siège mondial est installé à Montréal, le pays verra bientôt la création de la première chaire de recherche mondiale sur l’antidopage dans le sport. Selon Radio-Canada Sports, elle verra le jour sur le campus de Longueuil à l’Université de Sherbrooke, au Québec. A l’origine du projet, le professeur David Pavot. La chaire universitaire a été acceptée par l’AMA, qui en assurera le financement à raison d’un million de dollars américains sur cinq ans. Objectif : aider l’AMA dans des domaines qui dépassent aujourd’hui le cadre sportif, dont le droit, les sciences politiques, l’économie, la gestion ou les biotechnologies. « Aujourd’hui, nous avons besoin de juristes, d’enquêteurs, de spécialistes en communication », explique David Pavot. Le projet québécois prévoit une première promotion de diplômés sur l’antidopage en 2021, puis le lancement d’une revue scientifique en octobre de la même année.
— Publié le 5 février 2020