Les ennuis se poursuivent pour Mustapha Berraf. Très contesté par une partie du mouvement olympique africain pour sa gestion de l’ACNOA, dont il a été élu à la présidence en 2018, le dirigeant algérien vient d’abandonner l’une de ses casquettes. Il a remis cette semaine sa démission de président du comité olympique algérien. La raison : la campagne de dénigrement dont il est la cible sur les réseaux sociaux pour avoir salué l’hymne national d’Israël lors du récent Tournoi de Paris de judo. L’Algérie ne reconnait pas l’existence de l’état d’Israël. La démission de Mustapha Berraf a été refusée sans nuance par le comité exécutif de l’instance olympique algérienne. « Après avoir pris connaissance de la décision de démission du président du COA de son poste, le comité exécutif a rejeté à l’unanimité cette décision et demande au président de continuer sa mission, afin de ne point perturber la bonne marche de notre instance nationale olympique et la préparation de nos athlètes aux Jeux olympiques 2020″, explique un communiqué du comité exécutif. Ses membres insistent : « Mustapha Berraf a fait l’objet d’un harcèlement moral, d’attaques injustes et répétées touchant à sa personne, à sa dignité et à celle de sa famille émanant des mêmes personnes depuis le début du mandat olympique. Le comité exécutif réitère son soutien total à Mustapha Berraf. » Par ailleurs membre du CIO, Mustapha Berraf a répété cette semaine que sa décision de quitter son poste était irréversible. Mais il a précisé vouloir poursuivre sa mission à la tête de l’ACNOA.
— Publié le 28 février 2020