La réforme attendra. La commission exécutive du CIO a décidé mercredi 4 mars à Lausanne… de ne pas décider sur la question de l’éligibilité des athlètes transgenres ou hyperandrogènes aux Jeux de Tokyo. La question a certes été abordée pendant les deux jours de réunion, mais il a finalement été choisi d’en rester au cadre actuel, dont les modalités datent de l’année 2015. Richard Budgett, le directeur médical et scientifique du CIO, en a convenu : « Un changement des règles existantes alors que le processus de qualification pour les Jeux de Tokyo est en cours, ne serait juste ni sur le plan éthique, ni même d’un point de vue légal. » A la différence de World Athletics, contrainte par le cas Caster Semenya de modifier son règlement, le CIO veut se donner du temps avant de régler un dossier délicat et passionné. Selon Richard Budgett, un ensemble de nouvelles recommandations sera proposé après les Jeux de Tokyo 2020.
